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Nike Air MAx 1 "La Ville Lumière"

FENOM présente la Nike Air Max 1 "La Ville Lumière" avec Kimberly Anthony et G.Y.D. Studio

Je m’appelle Kimberly, je suis d’origine togolaise et ghanéenne. J’ai lancé G.Y.D Studio en 2019. C’est l’acronyme de “Get Your Dose”, Get Your Dose of trends, energy, inspirations, culture … Ces termes définissent notre génération actuelle, mais aussi mon parcours. Tous ces éléments te permettent de devenir qui t’es et de te définir en tant que personne.

Les produits sont désignés entre la France et le Togo puis produits là-bas à la main. Je me sentais en sécurité de produire sur place. Ça me permet de produire d’une manière qui me correspond en apportant quelque chose aux gens qui y habitent. Je ne pourrais pas faire de la mode sans cet aspect de « give back ».

Ce qui m’inspire c’est mon vécue au quotidien. C’est pour ça que je me retrouve dans la Air Max car elle est intemporelle, un peu comme un Phoenix. Elle renaît toujours, mais d’une manière différente. Tu pourras toujours te l’approprier à ta manière. La mode c’est des produits qui traversent le temps, mais qui ont par nature une histoire à raconter.

Paris c’est une grosse influence pour moi. C’est là que j’ai vécu, évolué et cherché mon style. En étant à Paris, j’ai découvert des styles du monde entier. Ce qui fait la beauté de la ville c’est toutes ces lumières qui symbolisent sa richesse. À Paris on a tout à portée de main grâce à ses différentes communautés. Paris et ses habitants sont naturellement présents dans mes créations parce cette ville fait partie de moi.

Avec G.Y.D Studio, je veux montrer que produire du streetwear « Made in Africa » c’est possible. On va essayer de développer la marque dans cette direction. Si je peux conserver l’aspect fait à la main pour supporter l’artisanat local ça sera encore mieux. Mon objectif c’est d’arriver à aider les autres avec mon travail tout en vivant de mon art.

Être africaine ça ressort naturellement dans mes vêtements parce que ça fait partie de moi. Je n’ai pas besoin de réfléchir au fait de le mettre en avant. C’était naturel de faire travailler des artisans que j’admire au Togo. Je veux montrer qu’en Afrique aussi on peut avoir du streetwear, c’est une définition de ma vision.

Au quotidien, je suis une femme entourée d’homme. Certaines personne peuvent avoir ses préjugés par rapport à ça. Je suis aussi à l’aise avec des hommes que des femmes. Tout le monde a sa part de masculinité et de féminité, qu’importe le genre. S’imposer dans un milieu d’homme ça n’a jamais été un obstacle pour moi. Il n’y a rien qui nous différencie donc je ne vois pas pourquoi je ferais les choses différemment.